Por-traits

Je pourrais vous dire que j’ai voulu faire les visages de Lévinas, dans le style de Toulouse-Lautrec ou Picasso mais j’ai promis que je ne serai pas snob. Et, en plus, ce ne serait pas vrai. 

Cette série, elle vient de deux passions : la ligne et le toucher. 

La ligne, je la veux spontanée, vibrante, libre. C’est la quête du trait parfait, celui qui fait sentir la danse du crayon sur le papier. 

Le toucher, je veux que vous l’expérimentiez avec moi. Je veux vous faire sentir la rondeur d’une épaule qu’on prend dans le creux de la main, les doigts qui remontent le long de la nuque, qui s’emmêle dans les petits cheveux, l’angle d’un nez qui défie le ciel, la mèche que l’on remet derrière une oreille.

Dans cette foule de portraits, tous ne vous parleront pas. Comme dans la vraie vie, choisissez celui dont le regard vous interpelle et perdez-vous dedans, imaginez-vous son histoire que, cette fois-ci, je ne raconte pas. J’attends vos récits…